
SUR LA ROUTE DES PARFUMS BIBLIQUES RARES…
Le projet « PARFUMEURS SANS FRONTIÈRES ISRAËL » se situe au Moyen-Orient dans les environs de la Mer Morte dans la Vallée de la Arava – reputée pour être une section de la « Route des épices et des parfums » empruntée par les caravanes remontant du continent africain vers Jérusalem.

Préambule et contexte du projet :
Jérémie-Israël DERAVIN-RUBINSTEIN – Directeur de l’association PARFUMEURS SANS FRONTIÈRES – vit à Jérusalem depuis 2014. Au cours des 4 dernières années, il a effectué des recherches sur plusieurs sujets liés au plantes bibliques rares :
– La recette du Temple de Jérusalem ;
– L’huile d’onction des Rois de Jérusalem ;
– Les plantes du désert de la Vallée de la Arava (Route des épices) ;
– Les plantes du Jardin botanique du Kibutz Ein Gedi proche de la Mer Morte.
L’enjeu du projet PARFUMEURS SANS FRONTIÈRES ISRAËL est de travailler a une réhabilitation des parfums et des plantes bibliques pour redonner vie à l’histoire des parfums dans la région de Jérusalem – notamment :
- Rechercher les connections entre les plantes et les dimensions spirituelles qui leur sont associées ;
- Retracer les « stations » effectuées par les caravanes d’épices et de parfums au Moyen-Orient ;
- Lancer un projet pilote de production d’huiles essentielles bibliques rares notamment :
– Le Baume de Jéricho ou Baume de Guilead (Commiphora guiladensis)
– L’encens – Frankincense (Boswellia carterii)
– La Myhrre (Commiphora myrrha)
– Plantes rares du désert : Artemesia judaica, Dezert artemisia, Chiladenus iphonoides,
Archilea fragans…..
– Travailler à la création de « Parfum Rares » inspirés des recettes ancestrales….
Objectifs généraux du Projet :
- Rédiger un recueil d’informations historiques sur « La Route des Parfums » au Moyen-Orient (zones de Jéricho – Mer Morte – Massada) ;
- Identifier les plantes bibliques rares citées dans les textes sacrés des différentes religions ;
- Créer une filière de valorisation des plantes du Désert de Judée ;
- Identifier les zones de productions potentielles en Israël ;
- Identifier les plantes locales utilisées dans la pharmacopée traditionnelle ;
- Collaborer avec des institutions de R&D pour optimiser la production et la duplication des plantes médicinales utiles ;
- Créer une unité pilote de production d’huiles essentielles bibliques rares (station de production dans la vallée de la Arava).
Objectifs opérationnels du projet (résultats concrets attendus) :
- Développement de la filière « Huiles essentielles bibliques » en Israël ;
- Création d’une activité éco-touristique pour faire découvrir les parfums bibliques (conférence, film pédagogique, étude des textes sacrés liés au Parfum et aux plantes) ;
- Plantation de 10 000 plants de « Baume de Guilead » sur une zone de plantation pilote ;
- Création et équipement d’un laboratoire de production de parfum (flacons, petit matériel, étiquettes…) ;
- Construction d’un centre dédié à la Route des Parfums.
OBJECTIFS DU PROJET EN IMAGES
VOLET 1
Retracer l’histoire de la Route des Parfums en Israël
La Reine de Saba à la rencontre du Roi Salomon
Afin de garantir la sécurité de circulation sur la Route du Parfum, au Xème siècle avant J.C., Balkis, la reine de Saba organise une réunion avec Salomon, roi des Hébreux,
Le royaume de Saba est situé au sud du Croissant fertile. Son économie dépend principalement de la culture de la myrrhe et de l’encens dont son principal client est l’Égypte.
L’encens est la résine extraite du boswellia carteric et du boswellia serrata.
Ces arbres sont sacrés et sont protégés par des serpents, des dragons ailés et ils sont entourés de toute une série de légendes destinées à protéger cette merveilleuse résine qui s’échappe de l’arbre blessé et lui donne l’air de pleurer des larmes blanches.
L’encens ne peut être souillé par le regard de l’homme. Seules les trois mille familles qui le cultivent peuvent le contempler, un privilège qui s’octroie de père en fils.
De longues caravanes de chameaux en assurent le transport du royaume de Saba aux ports de la Méditerranée, jusqu’en Égypte.
La route est dangereuse et les risques sont nombreux dans le désert à cause des conditions climatiques, des embuscades et des pillages. Le roi Salomon règne en maître absolu sur cette route. Aussi, pour assurer la protection des caravanes de marchandises en provenance de son royaume, la reine de Saba entreprend de séduire Salomon, ce qui n’est guère chose aisée pour un homme comblé, entouré de 700 femmes et de 300 concubines.
Pour le flatter, elle organise un immense convoi et lui offre plus de myrrhe, d’encens, d’or et de bijoux qu’il n’en a jamais rêvé. Salomon succombe aux charmes de la reine qui rentre triomphante dans son royaume car outre le fait d’assurer la paix sur la route de l’encens, elle y ramène un contrat annuel d’approvisionnement pour le royaume de Salomon..
VOLET 2
Redonner vie aux Plantes bibliques rares

L’exemple du Baume de Guiléad ou Baume de Jéricho
Aux temps messianiques, le Juste se « baignera dans 13 rivières de Baume »
(Talmud Avoda zara 3 : 1 – 42 c).
Histoire Biblique :
Dans la Bible, le baume de Guiléad est désigné par divers noms: ש בששםםם (bosem), (besem), צרריי (ẓori), נף ף טף (nataf) et dans la littérature rabbinique, ף ק ף טף (kataf), (balsam), מ א ש פושבמשלס מ סמושן (appobalsamon) et פ אפמרס ס סמושן (afarsemon).
Après avoir jeté Joseph dans une fosse, ses frères ont remarqué une caravane se rendant de Guiléad en Égypte « avec leurs chameaux portant l’épicéa, le baume et la myrrhe » (Genèse 37:25).
Lorsque Jacob a envoyé son ambassade en Égypte, son cadeau au souverain inconnu comprenait « un petit baume » (Genèse 43:11). Selon Ies Rois 10:10, le baume (hébreu: bosem) faisait partie des nombreux dons précieux de la reine de Saba au roi Salomon. Selon l’historien juif du 1er Siecle Josephur, la Reine de Saba amena le 1er arbre a Baume, comme cadeau pour le Roi Salomon – accompagne de « 120 Talents d’or, un grand nombre d’epices et de pierres precieuses « (Rois I 10 : 10 ).
Le Baume de Guilead ou « NATAF » dans le texte de prière de la KETORET (Encens en hebreu) est considère comme l’Epice Chef de l’Encens du Temple de Salomom. Il est de la meme famille botanique que la Myrrhe :
– qui est aussi utilisee au sein de l’Huile d’Onction de Moise, apres que le Roi Josias cacha l’huile originale ;
– juste avant la destruction du premier Temple.
Il est aussi possible qu’à une époque, cette plante poussait à l’état sauvage dans la région d’Ein Gedi – près de la Mer Morte – et fut ensuite cultivée. Les arbres à baume étaient uniquement cultives – et le parfum extrait dans 3 régions du monde, les 3 dans l’Ancien Israël : à Jéricho, à Zoar (côté sud de la Mer Morte ) et spécialement à Ein Gedi sur le rivage de l’Est. Ein Gedi devient la zone la plus célèbre pour la production de l’huile rare, identifiée par le Talmud comme étant le fameux « Baume de Guilead » dont il
est fait référence dans Jeremie 8 : 22.
Éventuellement, les arbres furent déracinés par les Romains et s’eteignirent en Israël – selon l’historien Romain Pliny.
Après la destruction du Temple, les arbres à baume furent éparpillés avec les juifs captifs, lors de la parade triomphante dans les rues de Rome. Il apparaît que lors de la destruction de l’implantation juive a Ein Gedi, à l’époque Byzantine, la culture de l’arbre à Baume fut interrompue.
L’extraction du Baume fut toujours un secret bien gardé. Sur une inscription mosaïque sur le sol d’une Synagogue du 4eme siècle récemment excavée on peut lire :
« Quiconque révèle le secret du village aux Gentils, l’Unique dont les yeux scrutent le
monde entier et voit ce qui est cache, déracinera cette personne et sa graine de dessous
le soleil ». Les juifs vivant dans cet oasis désertique voulaient protéger leur recette secrète du précieux parfum baume.
Des excavations récentes ont mis a jour un de leurs anciens ateliers de production d’huile-baume, incluant des fours spéciaux et des ustenciles. Les Anciens Sages dirent que cette huile résineuse avait quasiment des propriétés miraculeuses. Elle soignait les blessures, les piqures de serpent, scorpions, etc. et pouvait rendre un homme « ivre de luxure »… Même si l’huile était utilisée comme remède, plus souvent elle était utilisée comme un magnifique Encens ou Parfum.
Le Baume de Guilead (NATAF) est le seul Parfum qui a sa propre et unique Benediction « Bore Shemen Areiv » – « Qui créa l’huile parfumée ».
VOLET 3
Créer une filière de valorisation des plantes rares du désert de Judée et la valoriser sur le marché international




Commiphora guiladensis, Artemesia judaica, Dezert artemisia, Chiladenus iphonoides, Archilea fragans…..
Dans les pépinières du projet PARFUMEURS SANS FRONTIÈRES ISRAËL,
nous concentrerons la production sur les espèces suivantes :
- Plantes aromatiques et médicinales bibliques ;
- Arbres médicinaux bibliques.









VOLET 4
Créer une unité pilote de production d’huiles essentielles
bibliques rares en Israël











L’objectif du projet est de mettre en place une plateforme d’extraction traditionnelle des PAM pour les valoriser sur le marché touristique* local et a l’exportation pour l’industrie du Parfum de Niche.
*4 millions de touristes visitent Jérusalem chaque année. En 2018, environ 61 % des touristes venus en Israël, cette année, étaient chrétiens, 22 % étaient Juifs, 12,1 % non-affiliés, 1,8 % étaient musulmans, 0,6 % étaient bouddhistes, 0,5 % étaient hindous et 0,1 % étaient Bahais, a indiqué le ministère.
VOLET 5
Créer un laboratoire de production de Parfums naturels en Israël
Projet pilote : Création de 2 parfums d’exception
- Le Parfum des Pélerins (KETORET – inspiré de la recette de l’Encens du Temple de Salomon) ;
- Le Parfum de Jérusalem (NIGOON).
VOLET 6
Effectuer de la Recherche et Développement sur les Plantes
Bibliques avec les organismes israëliens dédiés à l’agriculture en milieu extrême







Photos crédit : Centre de recherche agricole de la vallée de la Arava. Dans le désert de Judée.
Budget synthétique et dépenses prévisionnelles :
Répartition des 19 250 euros sollicités pour 2020 :
- Achat alambic 500 litres : 6500 euros
- Création d’une plate-forme de production: 10 500 euros
- Matériel laboratoire : 1500 euros
- Marketing et communication : 750 euros